Intestin

Cancer Colorectal

Le cancer colorectal, très fréquent, est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme en France. S'il est dépisté tôt, la guérison est obtenue dans 90% des cas. 

Le taux de mortalité du cancer colorectal a diminué de 21% en 20 ans. Cette tendance favorable de la mortalité résulte des progrès réalisés dans la détection de la maladie grâce à un diagnostic plus précoce, à l’amélioration de la prise en charge thérapeutique et à une diminution de la mortalité opératoire.

Les symptômes d’alerte sont : présence de sang dans les selles, douleurs abdominales, modification du transit intestinal, anémie, amaigrissement, fatigue.

En cas de signes d'alerte, d'antécédent familial ou de test fécal immunologique positif, une coloscopie de dépistage est réalisée, permettant le retrait de polypes à risque et de réaliser des biopsies en cas de suspicion de cancer non résécable endoscopiquement. En cas de contre indication, il est possible de réaliser des coloscopies virtuelles.

La prise en charge thérapeutique est discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire. Le bilan comprend un scanner thoraco-abdominopelvien, et en cas de cancer rectal, une IRM pelvienne et parfois une echo-endoscopie basse. De plus, un TEP scan ou une IRM hépatique peuvent être réalisés pour compléter le bilan. 

Le traitement du cancer colorectal dépend de son stade. En cas de stades très précoces, il peut être endoscopique (mucosectomie, polypectomie), ou chirurgical mais peut nécessiter une chimiothérapie ou, pour le cancer rectal, une radiothérapie pelvienne. 
 

cancer colon

 

Pour en savoir plus, la SFED (Société Française d'Endoscopie Digestive) a réalisé ces vidéos d'information à destination des patients que vous pouvez consulter en cliquant sur ce lien :

- Cancer colorectal : qui doit se faire dépister ?

Cancer colorectal : quels sont les facteurs de risque ?

 

Bienvenue sur le Colon Tour Virtuel : Le Professeur Axel Kahn, Ancien Président de la Ligue Nationale contre le Cancer et le Professeur Stanislas CHAUSSADE de la Société Française d’Endoscopie Digestive vous guident pour une visite en 3D à l’intérieur d’un côlon…

CTvirtuel

En avant pour la visite : https://colontour.preventioncancers.fr/

Diverticules

Les diverticules du colon sont des petites hernies muqueuses situées dans le colon. Ils sont fréquents et le plus souvent ne provoquent aucun symptôme. Ils peuvent être diagnostiqués lors d'une coloscopie ou sur un scanner abdominal. 

Ces diverticules peuvent se compliquer, entraînant des saignements, ou des infections appelées alors «diverticulites», parfois compliquée d'abcès ou de perforation. Le traitement repose sur une antibiothérapie, parfois associée à un drainage radiologique ou chirurgical. En cas de nécessité, une chirurgie en urgence peut être indiquée. 

En cas de forme sévère ou de nombreuses récidives de diverticulite, une chirurgie peut être réalisée à distance pour éviter de nouvelle complication. Une coloscopie est alors indiquée dans le bilan pré-opératoire. 

 

Diverticules coliques
Diverticules coliques (vue endoscopique)
Constipation

Motif fréquent de consultation, la constipation est définie par une insatisfaction lors de la défécation, due à des selles peu fréquentes, et/ou à une difficulté pour exonérer.

Des critères diagnostiques simples ont été proposés : moins de trois selles par semaine ; l’existence de selles dures et/ou des difficultés d’évacuation. Les difficultés pour exonérer comprennent les efforts de poussée, la sensation d’une gène au passage des selles ou d’une évacuation incomplète, l’émission de selles dures, un temps d’exonération anormalement prolongé ou l’utilisation de manœuvres digitales. Une durée d’évolution de plus de 6 mois des symptômes affirment le caractères chronique de la constipation.
 
Les principaux signes d’alerte nécessitant de pratiquer une coloscopie sont l'apparition des symptômes après 50 ans, l'aggravation d’une constipation chronique sans cause évidente, un saignement, une anémie, une perte de poids inexpliquée, 

Les causes sont variées :  endocrinienne ou métabolique (diabète, hypothyroïdie, hypercalcémie, insuffisance rénale chronique), neurologiques (maladie de Parkinson, AVC, SEP...), médicamenteuses (antalgiques, antidépresseurs, antihypertenseur, anti diarrhéique, neuroleptiques), psychiatriques (dépression, psychose), la grossesse et le sujet âgé. 

Le traitement repose sur des règles hygiéno-diététiques. Il s’agit surtout de l’augmentation de la ration en fibres alimentaires. Les fibres alimentaires augmentent la fréquence, améliorent la consistance des selles et diminuent la consommation de laxatifs. L’augmentation de la quantité de fibres alimentaires doit être progressive, étalée sur 8 à 10 jours en deux prises quotidiennes afin d’éviter les ballonnements, pour atteindre une dose de 15 à 40 grammes par jour. Il faut privilégier les fibres de céréales (son de blé, pain au son) et les légumes et fruits secs (lentilles, pruneaux, haricots secs) qui sont bien tolérés sauf en cas de syndrome de l’intestin irritable associé. Le bénéfice de l’activité physique et l’augmentation de la ration hydrique quotidienne sur la constipation n’est pas démontré. Le traitement médicamenteux repose en première intention sur les laxatifs osmotiques, plus rarement sur les laxatifs de lest de type mucilage.
 

Tumeurs neuro-endocrines

Les tumeurs neuro-endocrines (TNE) correspondent à un groupe de tumeurs caractérisées par leur capacité à sécréter des hormones. Lorsqu’elles sont digestives, elles peuvent se développer sur l’ensemble du tube digestif mais aussi dans le pancréas. Lorsque la TNE est bien différenciée et sécrète un excès d'hormones, elle peut être appelée tumeur carcinoïde. 

On en fait le diagnostic en endoscopie à l’aide de biopsies ou par ponction du pancréas en Echo endoscopie, voire par ponction sous scanner. Le bilan peut être réalisé en médecine nucléaire par la réalisation d'une TEP au Fluorodopa pour les tumeurs carcinoïdes du grêle ou par la TEP au Gallium Somakit pour les TNE pancréatiques notamment.

Ces tumeurs sont rares, elles peuvent être traitées par endoscopie si la taille le permet, par chirurgie du pancréas ou du grêle le plus souvent et /ou chimiothérapie.

Le type de traitement est déterminé en réunion de concertation pluridisciplinaire.

Hernies

Une hernie est l’issue, à travers la paroi abdominale d’une partie du contenu abdominal.

Elle se manifeste généralement par une tuméfaction molle, majorée par la position debout et les efforts, notamment à la toux.  Une fois constituée, la hernie augmente progressivement de volume et devient gênante. La réparation d’une hernie se fait, chez l’adulte, avec  un voile de tissu synthétique, au cours d’une intervention chirurgicale souvent réalisable dans la journée, en ambulatoire. Les améliorations techniques visent à réduire les récidives et les douleurs chroniques.

L’étranglement herniaire (la hernie devient irréductible et très douloureuse), rare mais grave, impose une opération de toute urgence.

Image retirée.Fiche-hernie.pdf

http://www.podips-hpa.com/wp-content/uploads/2013/12/FICHE_HERNIE.pdf

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